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Atelier spécialisé dans la création, restitution,restauration des tableaux, peintures-murales / fresques, décors peints.

L'atelier se trouve à PARIS au 17 rue du Javelot atelier n° 51 75013 Paris.

Tel: 01.45.85.77.77

Mail: contact@atelier-cg.com


EXTRAITS DU

RAPPORT

sur

Les techniques de restauration des œuvres d'art et la protection du patrimoine face aux attaques du vieillissement et des pollutions

http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i3167.asp

"nous vivons, depuis les deux dernières décennies du XXème siècle, une époque particulièrement précaire pour le domaine de l'esthétique. Les nouveaux outils fournis par la science, dans le domaine de l'art comme dans bien d'autres domaines, peuvent soit nous aider à protéger et à améliorer la vie, soit détruire notre héritage et compromettre l'avenir. Car il en est des tableaux comme des sculptures, comme du mobilier archéologique ou comme des châteaux et des grottes ornées : chaque fois que la main de l'homme faitœuvre de création, se pose la question de la pérennisation de cette œuvre : lorsqu'un péril la guette, faut-il la conserver en l'état, au risque de la voir disparaître, lui accordant ainsi un « droit à l'euthanasie » que l'on refuse généralement aux humains, ou faut-il restaurer l'œuvre, reconstituer le site archéologique, redresser les murs d'un château, avec comme corollaire la crainte que l'œuvre restituée n'ait plus qu'une lointaine parenté avec l'œuvre originale ?

Faut-il alors s'offusquer que les laboratoires de restauration ressemblent plus à des salles d'opération qu'à des ateliers d'artistes ? Faut-il réellement regretter que, durant une cinquantaine d'années, redécouvrant des collections après la guerre, on ait donné la primauté à la restauration desœuvres plutôt qu'à leur conservation préventive ?"...

"En moins d'un siècle, le dialogue entre l'art et la science s'est instauré à la faveur du progrès technologique. Rayons X, microscopes électroniques, accélérateurs de particules, chromatographes, fraisage numérique, utilisation de la numérisation en 3 D... tous ces instruments font aujourd'hui partie de la trousse à outils des restaurateurs. La science a ouvert de nouveaux champs d'investigation pour la connaissance desœuvres. Est-ce toujours à leur bénéfice ? Quelle place restera disponible pour l'imagination ?

Et, parallèlement, comment condamner le recours à la science lorsqu'il permet de lever le voile du mystère sur l'œuvre humaine ?..."

"L'incompréhension a pu naître de l'évolution des méthodes. Plus les sciences au service de l'art ont progressé, plus nombreux ont été ceux à dénoncer l'opération de « banalisation » que la technique imposait à l'œuvre artistique. De fait, les associations se sont prises à penser que la recherche ne s'était pas placée au service de l'art.

D'autres ont pu imaginer que le retard pris par les techniques de restauration est un danger. La science n'étant utilisée que depuis peu, les techniques n'étant qu'à leurs premiers pas, elles peuvent être génératrices d'erreurs plus aujourd'hui que demain, lorsque les restaurateurs auront achevé leur phase expérimentale et pourront exploiter pleinement les retours d'expériences..."

Quelle voie choisir pour toute œuvre entre le mystère et la connaissance ? Entre la mort annoncée et l'éternité à crédit ? C'est le point de départ de cette étude. Tout le reste est affaire de choix entre les méthodes, leur utilisation, leur usage, leur pratique, le niveau de formation de ceux qui les exercent. Car si les progrès de la science ont pu se multiplier, reste l'élément humain : la solitude du restaurateur face à l'œuvre qu'on lui a confiée. Cet élément là, cet élément humain, nous n'avons pas voulu l'ignorer même si notre étude est technique. Car du lien entre le conservateur des œuvres et celui qui va les restaurer dépend notre capacité à sauver le témoignage du passé sans en dénaturer le talent, le génie, ni le cours de son destin.

"Aujourd'hui, on souhaite que le travail du restaurateur demeure réversible ; sans que cela soit une « fin en soi », on considère que toute intervention doit pouvoir être remise en cause à tout moment car elle est inévitablement l'expression d'une technique, d'un goût ou d'un style, d'une époque et d'une culture donnés. Néanmoins, l'ARIPA rappelle que les nettoyages sont irréversibles, comme le sont aussi la plupart des actes de restauration à des degrés divers, et estime que cette réalité doit être expliquée au public, au lieu du mythe rassurant de la « réversibilité »..."

 


 

 

LI3.7. 19e et 20e siècles

  L'évolution esthétique du 19e siècle, allant vers un goût essentiellement illusionniste éliminant les structures de perspective mises en place à la Renaissance, amène une sorte de remise en cause de la peinture murale en tant qu’art spécifique, et évolue vers des compositions qui remplacent, en quelque sorte, d’immenses tableaux peints, abolissant le caractère architectural propre à cet art. Les artistes gardent néanmoins à l’esprit les compositions anciennes, et mènent des recherches dans plusieurs directions pour mettre au point et utiliser des techniques nouvelles, utilisant divers matériaux : cires, colles, bitume, résines. La découverte des fresques antiques de Pompéi les incite également à rechercher ce qu’ils pensent être un « secret perdu » relatif aux techniques anciennes, et à explorer avec précision les textes anciens (Pline, Vitruve), les conduisant parfois à des interprétations erronées comme l’idée de l’utilisation de cire ou d’encaustique pour les peintures romaines, comme on l’a vu précédemment.

Le principal exemple que nous citerons ici est celui de Delacroix, avec la décoration du Palais Bourbon (traitée par ailleurs) et de la chapelle des Anges à l’église Saint-Sulpice à Paris. Il utilise alors des mélanges d’huile et de cire appliqués sur l’enduit, mais avec des variantes souvent complexes rappelant certaines peintures de chevalet sophistiquées par le nombre de couche et la variété des produits présents. Les études faites par le LRMH* sur ces peintures ont d’ailleurs montré qu’il effectuait des recherches en liaison avec le développement de l’industrie chimique, et ces divers essais ont été consignés dans un journal de chantier. On y voit d’ailleurs qu’il n’a pas utilisé une seule technique pour l’ensemble de la chapelle, ni même pour une seule composition, mais que ces techniques variaient en fonction de critères divers, ou peut-être d’idées nouvelles lui venant à l’esprit au fur et à mesure de l’exécution de l’ensemble ou de l’évolution de ses connaissances.

 
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Exemple : Delacroix, peintures de l’église St Sulpice à Paris (chapelle des anges)
(ci-dessus et ci-contre)
Ces peintures sont exécutées à partir de 1853, avec une suite d’interruptions et de reprises. 
 
 

La technique est caractérisée comme suit :
(coupe stratigraphique ci-contre, en bas)
· l’enduit est à base de plâtre (donc, rupture ici avec la tradition de la fresque), passé souvent en plusieurs couches, peu encollées mais contenant des produits d’imprégnation tels que des cires végétales (cire de Carnauba) ;

· les couches suivantes sont nombreuses (jusqu’à 14) et à base de différents mélanges : huile, huile-résine, cire, etc. ; cette technique, qui multiplie les couches de préparation et les couches picturales, n’est pas sans rappeler certaines peintures de chevalet par sa sophistication.

La technique n’est d’ailleurs pas la même d’un endroit à l’autre de la chapelle ; beaucoup de renseignements peuvent être tirés du journal de chantier que tenait le peintre, sur lequel il consignait ses directives et ses expériences. La réalisation était d’ailleurs confiée en partie à des élèves, et n’était toujours pas achevée en 1860, soit après 10 ans. C’est ce qui explique cette disparité constatée dans la technique, ainsi qu’un certain nombre de contradictions qui ressortent du journal au cours de cette longue période.

 
  Quoi qu’il en soit, on peut noter que cette technique constitue, dans le cas présent, un facteur important d’altération car la multiplication des couches à base de résines, huiles, etc., crée une barrière étanche à la moindre humidité, et multiplie les interfaces, lieux privilégiées de rupture ou de décollement des couches picturales.

Quant aux peintures du XXe siècle, il serait difficile d’en faire un exposé exhaustif, tant l’art contemporain se caractérise par une diversité et un foisonnement dans toutes les directions. On citera l’exemple, que nous avons étudié au LRMH*, des peintures de Jean Cocteau à la chapelle de Milly-la-Forêt, dont la conception s’intègre à peu près dans la conception de l’art mural telle que nous l’avons définie au début de cet exposé. Ces peintures sont réalisés avec les matériaux modernes (c’est-à-dire de 1953), autrement dit des résines vinyliques et acryliques, appliqués sur des parois en béton : plus d’arriccio, ni d’intonaco donc...Ici encore, la technique utilisée explique la fragilité de l’œuvre. Il faut dire, pour l’anecdote, que Cocteau avait décoré cette chapelle de peintures pour permettre sa protection au titre des monument historiques alors qu’elle était menacée de démolition. Une fois peinte, et signée par l’artiste, la question se posait différemment...

3.6. 17e et 18e siècles

  Nous ne développerons pas ici les techniques du baroque, ayant choisi, comme cela a été dit au début de cet exposé, de consacrer cette présentation aux époques les plus caractéristiques de l’art mural en tant que tel. Mentionnons simplement qu’à cette époque, on assiste, dans le prolongement du XVIe siècle, à une juxtaposition des techniques à la fresque et à l’huile, avec une complexité croissante pour la fresque, visant à obtenir le même genre d’effet que la technique à l’huile. La diversité des techniques s’accroît, se rapprochant ainsi de celles de la peinture de chevalet. L’intonaco lisse et translucide fait souvent place à une matière rugueuse et plus épaisse ; l’usage du poncif est noté de façon presque systématique, comme au siècle précédent, les giornate sont également visibles. Ayant eu peu d’occasion d’étudier ce type de peintures, nous donnerons simplement l’exemple du Val de Grâce, à Paris, dont la coupole a été peinte par Mignard.

Exemple : Val de Grâce, peintures de la coupole (ci-contre)

Réalisées par Mignard, (dit Le Romain) en 1669, ces peintures se sont révélées être exécutées selon une technique qui cherche à se rapprocher de la fresque. En effet, l’analyse n’a révélé aucun liant organique, dans les couches picturales, bien que l’enduit à base de chaux contienne de la caséine (chaux encollée). Les pigments sont passés souvent en plusieurs couches, et la stratigraphie de certains prélèvements fait penser à une technique de fresque ; celle-ci est pourtant loin d’être parfaite, comme le montrent les nombreuses altérations dont a souffert la peinture. On peut donc penser qu’il y a eu une réalisation au moins partielle à fresque, l’exécution étant terminée soit sur une enduit déjà sec, soit avec un liant aujourd’hui disparu ou indécelable.

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Peinture murale

La peinture murale est la première histoire de la peinture. L’humanité a commencé par l'art pariétal des peintures murales des cavernes, premiers signes transmis entre les hommes. Dessins, tracés, images de beauté, d’effroi, de magie. La paroi, le mur a été le premier support de la peinture.

Le support de la peinture murale est la pierre, le béton, la brique, le plâtre, les matériaux de l'architecture. Le peintre peint directement sur le support ou peint sur des toiles qui sont ensuite marouflées (collées) sur les murs.

La fresque est une technique particulière de la peinture murale. La couleur y est appliquée sur un enduit à la chaux fraîche (fresco en italien). Le terme de fresque est le plus souvent utilisé par métonymie dans le langage courant et désigne la peinture murale en général et rarement la technique.

Faux oculus a fresco, plafond de la Chambre des Époux, palais ducal de Mantoue, Andrea Mantegna (1474)

Définition[]

Peinture murale, art universel[]

Domaine de la peinture murale[]

La peinture murale témoigne des préoccupations de chaque époque, art public ou privé, laïque ou religieux, populaire ou élitiste, jouant un rôle social, voire politique. La peinture murale est solidaire de l'architecture, elle en est le prolongement et à ce titre, la perspective est son outil pour la troisième dimension.

La peinture murale peut mieux et autrement que la publicité valoriser et marquer les entrées de ville, créer des repères, identifier des lieux. Elle favorise l'expression, le lien social. Domaine de l'art public, de l'imagination de ses artistes et de ses décideurs.

Cet art mural, populaire, art d’artisan, modeste et ambitieux jouit du respect et de la complicité du spectateur et reste méconnu et souvent ignoré des instances culturelles.

Dans le monde[]

Allemagne[]

Peinture d'une Trabant passant le Mur de Berlin

Le Mur de Berlin, construit en 1961 pour séparer Berlin-Est de Berlin-Ouest à l'époque de la guerre froide, a été le support de nombreuses peintures, qui contestaient notamment sa présence.

Après sa destruction en 1989, la majeure partie du Mur a disparu, mais des fragments ont été conservés par des particuliers (les Mauerspecht, pic de mur), par l'État allemand et par d'autres pays (Parlement européen à Bruxelles; fort Langley de la CIA aux États-Unis; Centre de commerce mondial, à Montréal).

Le reste le plus connu du Mur est situé le long de la Spree, entre la gare de l'Est et le pont de l'Oberbaum, qui enjambe la Spree. Ce n'était pas une partie du mur externe, mais de ce que l'on a appelé le mur de l'arrière-pays, qui séparait la zone frontalière de la RDA avec Berlin-Est. En 1990, il a été transformé par des artistes internationaux en « East Side Gallery » et classé monument historique. Il n'y avait pas de mur extérieur à cet endroit, car la frontière était située sur la rive opposée de la Spree.

Un autre fragment du mur (réel) se trouve le long de la Niederkirchnerstraße, dans le district centre, à proximité de la chambre des députés de Berlin. Il a aussi été classé monument historique en 1990.

Belgique]

Fresque les Jeux et Jouets du Monde réaslisée par Inêz Oludé de Silva[1]

Il s'agit d'une scène grandiose, ludique et attrayante, étalée sur 50 m2, dans laquelle des enfants de différentes nationalités jouent aux jeux et jouets du monde. Les jeux montrés sont plus au moins connus des enfants du monde entier, comme la marelle, le saut à la corde, les bulles de savons, les échasses, les billes, le cerf-volant, le footbal, la capoeira et des jouets de toutes sortes. Les enfants sont dans la lumière solaire (fond jaune), souriants, joyeux, comiques et en perpétuel mouvement.

Offerte aux enfants, par l'important rôle du jouet dans la construction du imaginaire ludique de l'enfant et dans la fortification de sa formation intégrale, il vise aussi, la conservation du Patrimoine Culturel et l'évaluation de l'identité culturelle d'enfants et de jeunes.

Le projet s'insère dans la prolongation d'un travail réalisé au Brésil et en Belgique, dans les écoles et camps de vacances pour des enfants de tout âge, de toute nationalité dans le respect mutuel.

France[]


Guyane Française[]

A Kourou, au Centre Spatial Européen, 2 murales ont été réalisées par le peintre muraliste belge Claude Rahir: Le lancement de Giotto, 12 m x 4 m et La comète de Halley, 15 m x 7 m. Ces œuvres ont été peintes en 1985 à l'occasion du lancement de la sonde Giotto par une fusée Ariane 1 en vue de l'exploration de la comète de Halley. Le nom de Giotto rend hommage au peintre italien, qui semble avoir représenté la comète de Halley sur son Adoration des mages, peinte en 1303-1304

Irlande du Nord[]

En Irlande du Nord, les peintures murales (murals) font partie du paysage des villes et des villages.

Chaque communauté a sa spécificité bien que l’on retrouve des thèmes communs.

Les fresques loyalistes

La première fresque loyaliste est peinte à Belfast autour de 1908. L’exécution des fresques loyalistes faisait partie des festivités du 12 juillet, jour de la commémoration de la Bataille de la Boyne, occasion pour la population protestante de réaffirmer sa loyauté à la couronne d’Angleterre et sa suprématie sur la population de confession catholique.

Le nombre de murals loyalistes a décliné dans les années 1970 pour reprendre dans la deuxième moitié des années 1980, notamment autour de thèmes militaristes nécessaires à la propagande des groupes paramilitaires loyalistes.

Cependant d’autres thèmes sont abordés depuis la fin des années 1990 : historiques, culturels ou encore liés à l’actualité politique.

Les fresques républicaines

Les premières fresques républicaines apparaissent dans un contexte de lutte et de censure.

A partir de la fin des années 1970, au moment de la lutte des prisonniers pour un statut politique, les républicains ont commencé à peindre des slogans sur les murs comme moyen de soutien et de propagande.

De manière générale, même si dans un premier temps, les fresques en l’honneur des membres de la PIRA (Armée républicaine irlandaise provisoire) et des prisonniers ont continué à apparaître, dans la deuxième partie des années 1980 et les années 1990, les thèmes utilisés dans les murals républicains ont été les suivants : l’histoire, la culture, les solidarités internationales, les réactions aux sujets d’actualité.

Il existe en permanence environ trois cents murals en Irlande du Nord. Cette pratique de « propagande murale » n’a pas d’équivalent en Europe de par son étendue et sa diversité.

Italie[]

Peinture murale de Francesco del Casino à Orgosolo

De nombreuses peintures ont été effectuées sur l'île de Sardaigne à partir de la deuxième moitié du XXe siècle. On trouve ces fresques murales sur les murs des villes ou sur des rochers avec des couleurs pastels et assez tristes, des visages profonds où l'on peut remarquer un peuple sarde fortement touché par l'histoire. Le message qu'elles transmettent est souvent de nature politique, mais peut être également historique ou citoyen.

Les premières apparurent à San Sperate, au sud, puis le phénomène essaima et se développa particulièrement à Orgosolo, dans les montagnes du centre. Ce village compte à lui seul 400 murales, dont bon nombre ont été réalisés, souvent dans un style inspiré par Picasso, par Francesco del Casino et ses élèves. Les peintures portent sur la vie du village ou sur des thèmes politiques : luttes d'ouvriers et de bergers, contestation contre le nucléaire ou les occupations militaires (de l'OTAN, des États-Unis). Le mouvement se poursuit aujourd'hui grâce à des artistes sardes, allemands, français...

Jamaïque[]

Kingston, University of The West Indies: 2 murales (325 m 2 et 74 m 2 ), l'une sur le bâtiment administratif, l'autre sur le bâtiment des "Mass communications", réalisées par peintre belge Claude Rahir en 1976, avec l'aide de deux étudiants, Doreen Kong et Boos Ramsay.

Japon[]

Wakamatsu: peintures murales sur le thème de la conquête de l'espace, 2 x (41 m. x 7,5m ) sur un château d'eau, par le muraliste belge Claude Rahir, 1987, avec l'aide de l'artiste japonais Ire Tatsuya.

République tchèque[]

Le mur John Lennon dans le quartier de Malá Strana.

À Prague, en face du palais Bucquoy, siège de l’ambassade de France, le « mur John Lennon » héberge depuis les années 1980 le portrait du célèbre chanteur, régulièrement effacé par les sbires de la Sécurité d'État, tout aussi régulièrement repeint et grafitté par des jeunes contestataires, il devient l'un des symboles de la dissidence politique et de la rébellion artistique contre la Normalisation en Tchécoslovaquie.

Il a survécu à la chute du Mur de Berlin et à la Révolution de Velours et est désormais « entretenu » par les hordes de touristes qui ne manquent pas d'y laisser une marque de leur passage. On est passé du Politique au Postmodernisme

Sénégal[]

Le mouvement Set Setal a poussé à la fin du XXe siècle de nombreux jeunes et enfants à peindre sur les murs de la capitale, Dakar.

Afrique[]

Décorations d'extérieur en Afrique


Suisse[]

Dès 1985, Carolus, alias de Carol Gertsch, réalise de nombreuses peintures murales à La Chaux-de-Fonds et plus d'une centaine à travers le monde.

Mexique[]

Article détaillé : Muralisme.
Peinture murale à Chapala - Mexique.

La peinture murale est une véritable institution au Mexique [réf. nécessaire]. Partout [Où ?] dans le pays, aussi bien dans les villes que les petits villages isolés, le visiteur remarquera la qualité et la variété des œuvres réalisées qui tournent autour de trois axes principaux : la religion, la politique... et la publicité File:MuralMexico.jpg. Même les plus grandes marques, comme Coca-Cola, y ont recours [réf. nécessaire] Souvent, l'artiste signe sa réalisation et indique son numéro de téléphone pour trouver de futurs clients. La raison de cette manière de procéder, plutôt que d'utiliser des affiches en papier, s'explique simplement par le fait que le papier coûte cher [réf. nécessaire] au Mexique et que la peinture résiste bien mieux aux intempéries [réf. nécessaire].

Les deux plus connus [réf. nécessaire] muralistes mexicains sont Diego Rivera qui réalisa à partir des années 1920 des peintures portant sur des thèmes politiques - Palais présidentiel de Mexico - et visant à créer un « style mexicain » combinant l'art mexicain indigène avec les influences modernes venues d'Europe, et David Alfaro Siqueiros, évoquant des thèmes plus engagés et qui réalisa de nombreuses œuvres "édifiantes" pour le compte du gouvernement - École Nationale Préparatoire de Mexico, École d'Agriculture de Chapingo[2]... [réf. nécessaire]- ou des institutions comme le « Portrait de la bourgeoisie » peint en 1939 pour la Maison des syndicats de Mexico.

États-Unis[]

Le mexicain Diego Rivera peignit sur les murs de Détroit et (mais la peinture fut bientôt retirée) sur le Rockefeller Center de New York. De jeunes artistes développèrent cette pratique à partir des années 1960-1970, notamment à Los Angeles ou à New York. Jean-Michel Basquiat peint et dessina des graffitis dans cette dernière ville dans les années 1980.

À Philadelphie, 3 000 fresques ornent les murs des bâtiments[3]. Dans les années 1990, afin d'endiguer la prolifération des graffitis, le conseil municipal décida de céder quelques murs aux tagueurs. Plusieurs façades devinrent aussitôt des terrains d'expression pour les graffeurs et les peintres, encouragés par le Mural Arts Program (MAP). Les fresques représentent des paysages, des personnalités de la culture populaire, dans un style s'apparentant à l'hyperréalisme et à Diego Rivera[3]. La plus grande de ces fresques s'intitule Common Thread : réalisée par Meg Saligman, elle est peinte sur un bâtiment de huit étages[3]. Legacy de John Sarantis, a coûté quelque 250 000 $ (soit plus de 170 000 euros). Il existe un circuit touristique pour admirer ces fresques.